La véloroute reliant Sens à la Seine-et-Marne est en passe d’être achevée. Ce tracé de 22 kilomètres, en cours d’aménagement, reliera la sortie de Saint-Denis-lès-Sens à Misy, à la frontière de l’Yonne (89) et de la Seine-et-Marne (77).

Un projet au service du cyclotourisme.
Destinée à faciliter la mobilité douce, cette voie vise à offrir une liaison conviviale pour les cyclistes venus du nord de l’Yonne et de la région parisienne. Elle leur permettra d’accéder aux canaux de Bourgogne et du Nivernais, intégrés au Grand Tour de Bourgogne à vélo, un itinéraire prestigieux pour les amateurs de la petite reine.

Une initiative inscrite dans une dynamique nationale.
Ce projet s’inscrit dans la volonté nationale de dynamiser le cyclotourisme, en valorisant les territoires traversés. La création de cette véloroute doit aussi contribuer à renforcer l’attractivité touristique locale tout en proposant une alternative écologique aux modes de déplacement traditionnels.

Les aménagements en cours.
L’itinéraire, qui longe principalement les bords de l’Yonne, bénéficie de nouvelles infrastructures cyclables sécurisées. Ces aménagements visent à garantir un parcours fluide et sécurisé pour tous les usagers.

Une ambition à horizon 2025.
Prévue pour une fin d’aménagement fin octobre 2025, la véloroute devrait attirer de nombreux cyclistes, qu’ils soient touristes ou habitués du vélo. À terme, ce nouvel itinéraire doit contribuer à dynamiser économiquement les régions traversées, tout en renforçant leur rayonnement touristique.

 Autrefois symbole de la classe ouvrière, le vélo est aujourd'hui présenté en vitrine à des prix dépassant 3 000 €. La question se pose alors : liberté pour tous ou nouveau signe extérieur de richesse ?

C'est le paradoxe du siècle. Le vélo, moyen de transport parmi les plus économiques, est aujourd'hui majoritairement adopté par les plus aisés. Pourtant, il fut longtemps un symbole de mobilité ouvrière, utilisé par le jeune qui file à l'usine ou la mère qui transporte ses courses, avant de devenir progressivement un accessoire de luxe. Les chiffres sont sans appel : plus le revenu diminue, moins on pratique le vélo.

En France, la dernière enquête de la FUB le confirme : toutes les catégories de revenus roulent en moyenne une fois sur dix à vélo, sauf celles gagnant plus de 5 000 € par mois, qui doublent cette moyenne et représentent 22 % de leurs trajets à vélo. Comment expliquer alors que cette option simple et peu coûteuse soit surtout prisée par les ménages aisés ?

D’abord, l’image joue un rôle essentiel. Dans la publicité, le cycliste n’est pas un livreur 'Deliveroo' : il s’agit plutôt d’un cadre mince, stylé, roulant sur un vélo carbone à 3 000 €, peu attrayant pour les familles à faibles revenus. Ensuite, la réalité matérielle est plus complexe. Le vélo ne se limite pas à un guidon et deux roues : il faut savoir rouler (le fameux capital culturel), être en bonne santé, mais aussi disposer d’un espace chez soi pour le ranger, ce qui est souvent un défi dans les petits logements. Surtout, il faut oser emprunter des routes conçues principalement pour les voitures.

Aujourd’hui, le vélo est-il réservé aux riches ? En partie, oui. Mais il peut redevenir un outil accessible à tous, à condition d’investir dans des pistes cyclables sécurisées, d’organiser des écoles de vélo dans les quartiers, de simplifier l’accès à l’équipement, et surtout d’écouter celles et ceux pour qui pédaler reste un véritable parcours du combattant. Au fond, le vélo n’a jamais été réservé aux bobos du centre-ville ; il devrait continuer à incarner ce qu’il a toujours été : un passeport pour la liberté.

La chanson "La Bicyclette" d’Yves Montand, sortie dans les années 1960, évoque à la fois la nostalgie d’une époque révolue et la simplicité des plaisirs quotidiens. Elle symbolise le retour aux racines, à une mobilité douce et à une certaine liberté, des thèmes toujours d’actualité aujourd’hui.

Évolution de la bicyclette en tant que moyen de transport:

La bicyclette apparaît au XIXe siècle, initialement perçue comme un moyen de déplacement réservé à une élite. Dans les années 1960, son usage diminue avec l’urbanisation croissante et la montée en puissance de l’automobile.

Renaissance à partir des années 2000 :
Face aux enjeux écologiques, à la pollution et aux congestions urbaines, le vélo connaît un regain d’intérêt. Des mouvements tels que "Vélo en Ville" et le développement de pistes cyclables encouragent son utilisation.

Impact culturel des chansons :
De nombreux artistes modernes continuent de célébrer la bicyclette, renforçant son image positive et nostalgiques. Ces œuvres musicales participent aussi aux revendications pour des espaces urbains plus conviviaux.

Documents d’archives et sensibilisation :
Les archives illustrent l’évolution des infrastructures cyclables et des campagnes de promotion du vélo. Des événements comme "La Journée sans voiture" ou les festivals du vélo contribuent à cet engouement.

Nostalgie et engagement urbain:

Nostalgie :
La bicyclette incarne une manière simple, agréable et souvent liée à des souvenirs d’enfance et à une sensation de liberté retrouvée.

Lutte urbaine :
La demande pour davantage de pistes cyclables, d’un environnement plus sécurisé et d’une meilleure qualité de l’air reste forte, notamment dans les grandes villes.

Conclusion.

En cas d'accident entre cyclistes, la détermination de la responsabilité repose sur plusieurs principes juridiques, qui varient selon les juridictions, mais voici quelques éléments généraux :

1. Responsabilité délictuelle :
Chaque cycliste a l'obligation de respecter le Code de la route et de faire preuve de prudence.
La responsabilité peut être engagée si l'un des cyclistes a commis une faute (ex. : non-respect d'un feu rouge, conduite imprudente).

2. Partage de responsabilité :
Dans de nombreux cas, la responsabilité peut être partagée. Par exemple, si les deux cyclistes ont contribué à l'accident par une conduite imprudente, chacun peut être partiellement responsable.

3. Assurance :
Les cyclistes peuvent avoir une assurance responsabilité civile, qui couvre les dommages causés à autrui. Il est important de vérifier si cette assurance est en vigueur au moment de l'accident.

4. Éléments de preuve :
Les témoignages, les images de caméras de surveillance et les rapports de police peuvent jouer un rôle crucial dans la détermination des faits et de la responsabilité.

5. Législation locale :
Les lois peuvent varier, donc il est essentiel de se référer à la législation locale ou nationale en matière de circulation et de responsabilité civile.
En cas d'accident, il est souvent conseillé de contacter un avocat spécialisé pour obtenir des conseils adaptés à la situation.

Dans le cadre de sa volonté de promouvoir, de soutenir et d’encourager la pratique du vélo, le Département a mis en œuvre un « Plan Vélo » visant notamment à renforcer ses actions en faveur des déplacements de loisirs.

Intitulée « Les Comtes de Champagne », cette nouvelle piste cyclable reliera deux communes de Seine-et-Marne sur une distance de 39 kilomètres. Elle traversera plusieurs autres localités, notamment Béton-Bazoches, où des chaussées à voie centrale banalisée ainsi qu’une voie verte seront aménagées. Les travaux d’aménagement ont récemment débuté et se poursuivront jusqu’à la fin du mois d’octobre 2025.

- "Je suis impatient de pouvoir découvrir cette nouvelle véloroute proche de chez moi".

Quel est ce sportif hors norme ? Né à Clichy, dans les Hauts-de-Seine, et anciennement employé comme documentaliste pour le magazine Télérama, Sofiane Sehili s’est découvert une passion pour les longues expéditions à vélo en 2010, lors d’un voyage en Asie du Sud-Est. C’est à cette occasion qu’il a décidé de relever un défi ambitieux : parcourir la Great Divide Mountain Bike Route, un itinéraire mythique de plus de 4 000 kilomètres à travers les États-Unis en VTT. Afin de parfaire son entraînement, il quitte en 2012 son poste de documentaliste pour devenir coursier à vélo. En 2016, il participe à sa première course d’ultracyclisme professionnelle, le Tour Divide, qu’il termine à la troisième place.

Le 1er juillet 2025, Sofiane Sehili s’est lancé depuis Cabo da Roca, dans le district de Lisbonne, avec l’objectif de battre le record de la traversée de l’Eurasie, détenu par l’Allemand Jonas Deichmann, qui avait effectué le parcours Vladivostok – Extrême-Orient russe en 64 jours, en 2017. Sur Instagram, au 63e jour de son périple, le 1er septembre, il annonçait qu’il atteindrait sa destination dans la soirée. Cependant, le lendemain, il faisait état d’un blocage à la frontière sino-russe, après deux tentatives infructueuses pour entrer en Russie.

Quelques jours plus tard, des sources diplomatiques françaises annonçaient l’interpellation de l’ultracycliste par les autorités russes, l’accusant d’avoir franchi illégalement la frontière. La semaine dernière, un responsable russe a précisé que le coureur, muni d’un visa électronique russe, aurait d’abord tenté de passer par un poste-frontière réservé aux citoyens russes et chinois, avant d’essayer de franchir un autre poste, réservé aux trains et aux bus.

De son côté, la compagne de l’intéressé a indiqué qu’il s’était volontairement présenté aux douaniers pour solliciter son passage. Le 6 septembre, un tribunal russe a décidé de le placer en détention provisoire jusqu’au 4 octobre, décision à laquelle l’ultracycliste a fait appel. La situation reste à suivre.

Pour beaucoup, le vol d’un vélo marque la fin d’une soirée. Pas pour cet étudiant d’Enschede, aux Pays-Bas. En rentrant chez lui, il découvre que sa bicyclette a été dérobée. Heureusement, il avait prévu le coup : un mini-traceur, discrètement cousu dans la doublure d’un sac accroché à sa selle, commence à transmettre sa position. Son prix ? À peine 5 euros.

Grâce à cette idée ingénieuse, le jeune homme, accompagné de quelques amis et en collaboration avec la police, parvient à localiser son vélo en quelques minutes. L’adresse indiquée semble banale, mais ce qui s’y cache est vraiment surprenant. À l’intérieur, les forces de l’ordre découvrent un atelier clandestin où des vélos volés sont démontés, puis revendues pièce par pièce. Deux suspects sont arrêtés, et le vélo est récupéré presque intact.

Ce qui a commencé comme une simple astuce a rapidement fait le tour des réseaux sociaux. Le jeune homme insiste sur un point important : « Évitez les parties métalliques », qui peuvent perturber le signal GPS. Le traceur doit être fixé sur un textile, comme une housse ou un sac, et il faut le changer régulièrement pour que la batterie ne lâche pas au mauvais moment.

Cette histoire qui se termine bien montre à quel point ces petits traceurs GPS, accessibles à tous, peuvent être efficaces pour lutter contre un problème qui sévit souvent en Europe : le vol de vélos. Avec un peu de prévoyance et quelques astuces, on peut non seulement garder un œil sur son bien, mais aussi réagir rapidement si le pire arrive.

Naviguer à vélo en ville peut être difficile, notamment lors du tourne-à-gauche, une manœuvre risquée qui oblige les cyclistes à traverser plusieurs voies en étant exposés aux véhicules motorisés. Pour améliorer la sécurité, une expérimentation innovante a été lancée, permettant aux cyclistes d'utiliser un tourne-à-gauche indirect. Concrètement, ils se positionnent dans un sas cycliste aménagé, puis traversent l’intersection en allant tout droit au feu vert suivant, grâce à une signalisation spécifique.

Cette mesure, publiée le 04 septembre, vise à fluidifier la circulation tout en renforçant la sécurité. Elle sera testée pendant 36 mois dans quatre villes — Paris, Lyon, Strasbourg et Nantes — sélectionnées pour leur forte fréquentation cycliste. Plus précisément, à Strasbourg, Nantes, Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine) et Cachan (Val-de-Marne). Les résultats pourront éventuellement conduire à une généralisation sur l’ensemble du territoire français, incitant les cyclistes à se familiariser avec cette nouvelle signalisation.

- La Loire à Vélo a été élue "plus bel itinéraire cyclable du monde" par le magazine Time Out. Cette véloroute de 900 kilomètres permet de traverser un territoire inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et de visiter des châteaux incontournables. Le parcours est aussi reconnu pour son accueil et son accessibilité.

- La Loire à Vélo, cette véloroute de 900 kilomètres qui relie Cuffy, près de Nevers (Nièvre), à Saint-Brevin-les-Pins, près de Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), vient d'être sacrée "plus bel itinéraire cyclable du monde" par le magazine Time Out . Ce parcours loué pour ses nombreuses qualités devance ainsi de prestigieux concurrents.

- Il faut dire que la Loire à Vélo partait avec un avantage de taille. Elle s'inscrit partiellement dans le Val-de-Loire, un territoire situé entre Sully-sur-Loire et Chalonnes-sur-Loire et inscrit depuis l'an 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco. Les cyclistes lancés sur cette véloroute ont l'occasion de profiter du bruit paisible des cours d'eau jusqu'à l'océan Atlantique.

- Loin du tourisme de masse, les voyageurs peuvent ainsi découvrir à leur rythme toute la biodiversité du "Jardin de la France". Elle se retrouve aussi dans l'assiette et le verre à travers ses vignobles et ses spécialités locales, à déguster au restaurant et sur les étals des marchés traditionnels qui se tiennent dans ses villages pittoresques.

- La Loire à Vélo offre aussi une plongée au cœur de l'histoire de la France. Chaque arrêt donne à voir un patrimoine faisant écho à différents moments du passé, dans chaque région. Ses chefs-d'œuvre les plus reconnus restent néanmoins ses châteaux. Amboise, Angers, Chambord, Chenonceau, Saumur… ce sont au total 22 édifices exceptionnels qui sont à admirer et à visiter en chemin.

- Dernier avantage de la Loire à Vélo: son accessibilité. Le parcours profite d'un vaste réseau de trains équipés pour les vélos et d'un label "Accueil Vélo", qui rassemble des dizaines d'hébergements, de loueurs de cycles, d'ateliers de réparation, de magasins et de parkings ouverts aux cyclotouristes. De cette façon, la véloroute s'adapte autant aux familles à la recherche d'une petite balade qu'aux sportifs en quête d'une grande aventure vers l'Atlantique.

Les crevaisons fréquentes ruinent vos sorties, surtout en ville ou sur routes dégradées. La solution la plus simple et économique est d'ajouter une bande anti-crevaison entre la chambre et le pneu, coûtant environ 5 à 10 €. Facile à installer, elle forme une barrière contre les objets tranchants.

Pour renforcer la protection, vous pouvez aussi utiliser un liquide préventif dans la chambre, qui colmate les petits trous. La combinaison des deux offre une sécurité optimale.

Vous réduisez considérablement les risques de crevaison, pour des sorties plus sereines et moins de réparations. "J'ai opté pour cette solution".