Selon divers critères, l’importation de vélos chinois en Europe est soumise à des taxes comprises entre 10 % et 70 % de leur prix d’origine. Certains fabricants cherchent ainsi à échapper à ces prélèvements, parfois par des moyens illicites.
Dans ce contexte, la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) a procédé à la confiscation de plus de 7 000 vélos importés illicitement en France, répartis dans six entrepôts perquisitionnés dans le cadre de plusieurs enquêtes. Ces fabricants utilisent fréquemment des sociétés écrans implantées dans différents ports européens, recourant à de faux documents afin de faire transiter leurs containers, dans l’espoir d’échapper aux contrôles douaniers et de contourner la législation en vigueur. Les enquêteurs ont constaté que ces sociétés changent fréquemment d’identité, créent de nouveaux entrepôts et prennent soin de ne laisser aucune trace des clients ou des marchandises réelles.
Les vélos saisis étaient destinés à être commercialisés sur des plateformes de vente en ligne et marketplaces. Lorsqu’on observe la vente de vélos électriques chinois de marques peu connues, proposés à quelques centaines d’euros sur des sites tels qu’Aliexpress ou Amazon, il est probable qu’ils aient été importés illégalement en Europe. La DNRED estime que ces activités illicites ont permis de dissimuler environ 6 millions d’euros de taxes impayées.
Commentaires
La Chine est un pays de mafieux.
il est vrai que souvent, pour une tonne saisie, il en passe 10 !
Mais je trouve aussi que d' acheter des vélos électriques chinois, peut présenter un danger d' incendie !
passe une bonne journée